| dc.description.abstract | L’agriculture Nigérienne fait face à une faible production agricole car étant une agriculture pluviale à faible rendement, et l’élevage, un élevage extensif tributaire des ressources naturelles. IL est de plus en plus admis que le réchauffement planétaire actuel ne peut être évité (IPCC, 2007). Le recours à l’adoption des technologies agricoles améliorées s’est avéré indispensable pour une augmentation de la production agricole dans le but d’améliorer le bien-être des producteurs. Ainsi, dans notre étude, l’objectif global est de mener une analyse d’adoption des technologies améliorées des agriculteurs Nigériens en identifiant les facteurs de perceptions et d’intensification agricole sur le changement climatique ainsi que les effects de l’adoption sur leur revenu. Les données, sous forme d’interview structurée à l’aide d’un questionnaire qui traite de plusieurs questions, ont été collectées auprès de 2240 ménages agricoles interrogés dans quatres régions totalisant 32 communes et 160 villages. La taille de l’échantillon a été répartie uniformément entre toutes les régions sélectionnées. Les résultats montrent que les technologies et stratégies adoptées en grande majorité par les producteurs sont Association des cultures (72.74%), modifier les dates de plantation (54.96%), adopter des variétés résistantes à la sécheresse ou à maturité précoce (49.57%), adopter d’autres variétés de cultures (55.24%), diversification des cultures (70.44%) et des revenus (67.97%). La grande majorité des répondants utilisent et adoptent ces technologies et stratégies pour améliorer la productivité des cultures, la fertilité du sol, la sécurité alimentaire du ménage et réduire le risque de perte des cultures par la sècheresse et le risque de perte des cultures par inondation. A cela s’ajoute les chocs qui peuvent entraîner une perte de revenu ou d’actif. La sécheresse et l’envahissement des ravageurs et maladies de culture affectent significativement les régions de la zone d’étude avec respectivement 46.83% et 53.22% de taux d’affectation, ce qui explique la récurrence de ces chocs dans le cycle saisonnier, objet de la prolifération des maladies et la baisse de la production surtout à la production (20.35%). L’analyse de la perception des producteurs concernant l’adoption des variétés améliorées a révélé qu’elle augmente le rendement, dégage un surplus commercial, qu’elle a un effet positif sur le revenu des ménages et enfin qu’elle valorise l’effort humain. L’étude a procédé dans un premier temps à l’analyse économétrique en utilisant la méthode probit afin de déterminer les déterminants de l’adoption de ces variétés améliorées. Les résultats révèlent que le revenu du ménage, la taille totale de la ferme, la formation, le suivi, et la sensibilisation aux technologies améliorée, la taille du ménage, l’expérience dans les activités agricoles sont les facteurs très significatifs qui influencent positivement la probabilité d’adoption des variétés améliorées par les producteurs. Et deuxiement à l’utilisation du modèle de score de propension matching (PSM) pour évaluer l’impact de l’adoption sur les revenus des ménages. En effect elle révèle que l’adoption a UN impact positif et significatif sur le bien-être du ménage agricole et le revenu du ménage par habitant. . Les dépenses attendues par habitant (bien-être) et le revenu des ménages agricoles qui ont adoptés une technologie agricole améliorée sont 115341CFA et 85440 CFA, respectivement, alors qu’il est de -181714CFA et -16696.7 CFA, respectivement pour ceux qui ne l’ont pas fait. Cet effet positif sur le bien-être et le revenu s’explique par le faite que l’adoption de toute technologie agricole améliorée aiderait les ménages agricoles à avoir une productivité plus élevée, entraînant un excédent négociable plus élevé et une augmentation du revenu du ménage qui peut être utilisée pour améliorer les dépenses de consommation et le bien-être du ménage. IL est primordial de poursuivre les activités de sensibilisation des ménages sur les effets du changement climatique, qui présentent un gap d’adoption important, de renforcer la résilience des ménages à la pauvreté monétaire, pour faciliter l’adoption de ces technologies afin d’accroitre la production agricole et éradiquer l’insécurité alimentaire au Niger.
Agriculture in Niger encounters poor crop production because it relies on rain-fed agriculture with low yields and livestock farming is extensive livestock farming dependent on natural resources. Increasingly being accepted that global warming cannot be overlooked (IPCC, 2007), resorting to the adoption of improved agricultural technologies has proven essential for an increase in agricultural production in order to improve the well-being of farmers. Thus, in our study, the overall objective is to conduct an analysis of the adoption of improved technologies by Nigerien farmers by identifying the factors of perception and agricultural intensification on climate change as well as the effects of adoption on their income. . The data, in the form of a structured interview using a questionnaire that deals with several questions, was collected from 2,240 agricultural households interviewed in four regions totaling 32 municipalities and 160 villages. The sample size was distributed evenly across all selected regions. The results show that the technologies and strategies adopted by the vast majority of producers are combining crops (72.74%), modifying planting dates (54.96%), adopting drought-resistant or early-maturing varieties (49.57%), adopt other crop varieties (55.24%), crop diversification (70.44%) and income (67.97%). The vast majority of respondents are using and adopting these technologies and strategies to improve crop productivity, soil fertility, household food security, and reduce the risk of crop loss from drought and the risk of crop loss from flooding. Added to this are shocks that can lead to loss of income or assets. Drought and the invasion of crop pests and diseases significantly affect the regions of the study area with 46.83% and 53.22% respectively, which explains the recurrence of these shocks in the seasonal cycle, the subject of the proliferation of diseases and the drop in production, especially in production (20.35%). The analysis of the perception of the producers concerning the adoption of the improved varieties revealed that it increases the output, releases a commercial surplus that it has a positive effect on the income of the households and finally that it values the effort human. The study first carried out an econometric analysis using the probit method to determine the determinants of the adoption of these improved varieties. The results reveal that household income, total farm size, training, monitoring, and improved technology awareness, household size, experience in agricultural activities are the very significant factors that positively influence the probability of adoption of improved varieties by producers. And secondly, to the use of the propensity score matching (PSM) model to assess the impact of adoption on household income. Indeed, it reveals that adoption has a positive and significant impact on the well-being of the agricultural household and the household income per capita. . The expected per capita expenditure (welfare) and income of agricultural households that have adopted improved agricultural technology are 115341CFA and 85440 CFA, respectively, while it is -181714CFA and -16696.7 CFA, respectively for those who do not. Haven’t done. This positive effect on welfare and income is explained by the fact that the adoption of any improved agricultural technology would help agricultural households to have higher productivity, leading to a higher marketable surplus and an increase in household income. Which can be used to improve consumer spending and household welfare. It is essential to continue household awareness-raising activities on the effects of climate change, which present a significant adoption gap, to strengthen household resilience to monetary poverty, to facilitate the adoption of these technologies in order to increase agricultural production and eradicate food insecurity in Niger. |
| cg.contributor.acknowledgements | Le présent mémoire est le fruit de deux années d’étude réalisé à l’Institut de Stratégie, d’Evaluation et de Prospective (ISEP Niamey-Niger) à travers le financement en Master de recherche de l’Institut Internatioanle d’Agriculture Tropicale (IITA). Je tiens tout d’abord à exprimer toute ma reconnaissance à la direction de l’ISEP de Niamey et tout le corps professoral pour la qualité de la formation reçue. Mes plus vifs remerciements vont à mon directeur de mémoire Dr Zakari SEYDOU pour la confiance qu’il m’a accordée depuis le début de ce travail. Sa rigueur scientifique, ses conseils avisés, ses précieuses remarques ainsi que sa patience m’ont aidé dans la réalisation de ce mémoire. IL a su m’apporter l’optimisme et la confiance nécessaire à la réalisation de ce mémoire. Pour tout cela, merci.
Je remercie également Dr Tahirou Abdoulaye, Directeur Sahel Africa Hub, IITA Bamako-Niger pour tout le soutien moral, l’esprit d’ouverture, la disponibilité, les commentaires, les suggestions et toute la rigueur scientifique dont il a fait preuve. Je veux également remercier Dr Ibro ABDOU, pour sa participation à la supervision de ce mémoire. Qu’il me soit permis d’adresser mes remerciements à mes parents et ma famille pour leur soutien sans faille. Enfin, mes remerciements vont également à : Mes amis et camarades de la promotion pour avoir surmonté ensemble les difficultés au cours. Enfin, j’adresse mes sincères remerciements à tous mes amis et frères dont les noms ne figurent pas dans ce document. Qu’ils trouvent ici toute ma reconnaissance. |
