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dc.contributor.authorNeema Ciza, A.
dc.date.accessioned2024-08-21T12:41:59Z
dc.date.available2024-08-21T12:41:59Z
dc.date.issued2023-07
dc.identifier.citationNeema Ciza, A. (2023). Developpement agricole, genre et securite alimentaire: une analyse comparative des menages ruraux dans les zones montagneuses du territoire de Kalehe (RDC) et du district de Rusizi (Rwanda). Gembloux, Belgium: University of Liege, (322 p.).
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/20.500.12478/8509
dc.description.abstractDans la région des grands lacs africains, et plus particulièrement dans les milieux ruraux de la RDC et du Rwanda, le secteur agricole joue un rôle prédominant dans l’économie locale et constitue le principal moyen de subsistance des ménages. Ce dernier, évalué en termes de capital financier, humain, matériel, naturel et du capital social favorise le développement agricole des ménages. Malheureusement, dans les zones rurales de la RDC et du Rwanda, mobiliser ces différentes formes de capital pour le bien-être des ménages demeure un défi important à relever. Cela joue sur la productivité de l’exploitant, son niveau de revenu et ses conditions de vie, avec pour conséquence que les ménages se retrouvent dans un cercle vicieux de pauvreté que l’on observe dans leur vie. Compte tenu de cette situation, cette étude a identifié les différentes formes de capitaux mobilisés par les agriculteurs dans des zones rurales de la RDC et du Rwanda, en vue de déterminer leur condition de vie. Spécifiquement, cette étude vise à : d’abord (i) identifier les différentes composantes du revenu, déterminer le revenu agricole réalisé par les ménages ruraux de la RDC en territoire de Kalehe et du Rwanda dans le district de Rusizi, et comparer ce revenu au revenu issu de certaines activités alternatives et non-agricoles identifiées ; (ii) déterminer les facteurs qui entravent le développement agricole dans les milieux ruraux de la RDC (à Kalehe) et ceux du Rwanda (à Rusizi) et identifier les stratégies en vue d’améliorer les conditions de vie en milieux ruraux ; ensuite (iii) déterminer le niveau d’implication et d’autonomisation de la femme en milieu rural ainsi que l’implication des jeunes dans les activités agricoles dans les milieux ruraux et enfin (iv) apprécier l’état de sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux de la RDC dans le territoire de Kalehe et du Rwanda dans le district de Rusizi. Pour ce faire, deux visites de terrain ont été effectuées respectivement en RDC dans le territoire de Kalehe et au Rwanda dans le district de Rusizi. La première visite a consisté à rencontrer, dans chacune des deux zones d’étude, des chefs d’exploitation (65 hommes) ; la deuxième visite a consisté à rencontrer les épouses de ces chefs d’exploitation (60 femmes) et 86 jeunes en vue de collecter les données sur l’analyse relative au genre et à l’implication des jeunes en agriculture. Pour finir et trouver des données comparables de revenu, une autre visite a été conduite en zone urbaine en vue de dégager les données complémentaires de revenus d’activités alternatives à l’agriculture en milieu urbain. En l’occurrence, la ville la mieux indiquée était Bukavu, où 60 personnes réparties en quatre activités non-agricoles ont été enquêtées. Les résultats ont mis en évidence que la vente des cultures et des produits d’élevage sont les principaux éléments constitutifs du revenu des ménages ruraux du territoire de Kalehe en RDC et du district de Rusizi au Rwanda. Il s’en suit des transferts d’argent dont bénéficient certains ménages du territoire de Kalehe. Mis à part le revenu agricole du chef d’exploitation et de son épouse, le revenu issu d’activités des autres membres a également été pris en compte. Ce dernier a été un élément constitutif mais secondaire dans l’analyse du revenu des ménages. Les résultats ont également montré que l’accès à la terre est problématique pour les exploitants agricoles des milieux ruraux de la RDC et du Rwanda, y compris pour les femmes et pour les jeunes. De plus, les exploitations sont relativement petites et, en termes de capital humain, le niveau d’éducation est faible et la taille du ménage est élevée. Il en résulte que, le ratio superficie par exploitation est également faible avec une taille moyenne de 3ha dans le territoire de Kalehe et de 1ha dans le district de Rusizi. De ce fait, plus les productions sont faibles, plus le revenu du ménage est bas. Par conséquent, il est difficile pour un agriculteur de sortir de la pauvreté. Par comparaison aux activités alternatives non-agricoles, on remarque que le revenu pour cette catégorie de personnes est également faible avec des dépenses élevées. Ainsi, le salaire ne suffit pas pour couvrir les besoins des ménages. Cela permet de comprendre que le secteur agricole peut apporter plus de résilience économique aux ménages que dans les autres secteurs d’activité considérés, vu l’avantage comparé lié à l’alimentation du ménage et que l’exode rural dans le but de lutter contre les mauvaises conditions de vie en milieu rural n’est pas une solution adéquate. Cependant, un exode rural saisonnier, hors périodes culturales, pourrait apporter aux ménages ruraux un complément de revenu. Les résultats de cette étude mettent en évidence la non-participation de la femme à la prise de décision au niveau du ménage. Aussi, le calcul de l’Indice d’Autonomisation de la Femme en Agriculture (IAFA) ou le Woman Empowerment Agricultural Index (WEAI) montre que les hommes sont plus autonomisés que les femmes. De ce fait, elles n’ont ni accès ni contrôle à certains actifs, parmi lesquels on trouve la terre et le crédit. La participation de la femme à certaines décisions dans les ménages ruraux constitue également un grand défi à relever. L’analyse de l’IAFA montre que seulement 8% des femmes sont associées au processus de prise de décision au sein de leur ménage. On constate que les hommes participent mieux que les femmes au processus de prise de décision selon les déterminants de l’autonomisation agricole considérés. Le manque d’accès au crédit et autre soutien financier freine également le développement de la femme en milieu rural. On remarque l’inexistence de services d’appui financier pouvant aider les femmes à développer leur activité alors que ces dernières constituent une main-d’oeuvre par excellence et que leur participation aux activités agricoles permet d’améliorer le bien-être du ménage. Par ailleurs, leur faciliter l’accès aux moyens financiers (accès au crédit, possibilité et facilité d’épargne, aides et soutiens de l’Etat) devrait permettre aux ménages non seulement de mieux s’impliquer dans les activités agricoles mais aussi contribuer à leur épanouissement dans le secteur et rendre l’agriculture plus commerciale que de subsistance. Ainsi, la spécificité de l’approche genre dans les activités agricoles liées à la production et à tous les processus de transformation et de commercialisation de certaines denrées alimentaires s’avère nécessaire pour identifier les domaines qui nécessitent une intervention et un soutien permettant aux femmes d’être autonomes de la même façon que les hommes, cela dans l’objectif de promouvoir les moyens de subsistance et d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages. Les jeunes, quant à eux, manifestent l’intention de reprendre les activités agricoles à condition qu’ils aient un appui en termes de formation, de financement et d’accès aux moyens de production. Ces actions devraient contribuer à rendre l’agriculture plus attrayante pour les jeunes et d’y voir un moyen intéressant pour mieux assurer leur avenir. Quant à la situation alimentaire des ménages, tenant compte de différents indicateurs d’analyse de sécurité alimentaire, les résultats ont montré que, les ménages enquêtés dans les milieux ruraux de la RDC et du Rwanda sont en insécurité alimentaire, telle que l’indique le déterminant à l’échelle d’accès à l’insécurité alimentaire, le score de diversité alimentaire et les stratégies basées sur les moyens de subsistance des ménages. Ces derniers restent les indicateurs par excellence d’évaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle car ils tiennent pleinement compte non seulement de la situation de consommation et du régime alimentaire du ménage, mais aussi du comportement adopté par les ménages lorsqu’ils font face à une situation critique dans leur alimentation. A partir de tous les résultats combinés, nous pouvons conclure que, pour arriver à maintenir un équilibre dans le ménage des exploitants agricoles, les aspects liés au développement agricole, au genre et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle sont complémentaires et interdépendants. La prise en compte de cette interdépendance est nécessaire pour permettre une amélioration du niveau de vie et de ce fait, une participation plus équitable à la prise de décision concernant les différents actifs (ressources) détenus dans le ménage. Cela conduit à une augmentation de la productivité et, par conséquent, à une augmentation du revenu des ménages, des moyens de subsistance, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que du bien-être de toute la communauté rurale. Abstract In the Great Lakes region of Africa, and more specifically in the rural areas of the Democratic Republic of Congo and Rwanda, the agricultural sector plays a predominant role in the local economy and constitutes the main livelihood of households, valued in terms of financial, human, physical, natural and social capital. Unfortunately, in most rural areas of DRC and Rwanda, mobilizing these different forms of capital for household welfare remains a significant challenge. This affects the productivity of farmers, their income level and living conditions, with the result that households find themselves in a vicious circle of poverty. Given this situation, this study identifies the different forms of capital mobilized by farmers in rural areas of the DRC and Rwanda, in order to determine their living conditions. Specifically, this study aims to: first (i) identify the different components of income, including determining the level of agricultural income realized by rural households in the DRC in Kalehe Territory and Rwanda in Rusizi District, and compares this to income from alternative non-agricultural activities ; (ii) determine the factors that hinder agricultural development in the target rural areas and identify the strategies to improve living conditions in rural areas ; (iii) determine the level of involvement and empowerment of women and youth in agricultural activities in the rural areas ; and (iv) assess the state of food and nutrition security of rural households in the Kalehe Territory in DRC and the Rusizi District in Rwanda. In order to do this, two field visits were undertaken to designated areas in the Kalehe Territory in DRC and the Rusizi District in Rwanda. The first visit consisted of meeting with farm owners (65 men) who are usually heads of the households in each of the two study areas ; and the second visit consisted of meeting with the wives of these farm owners (60 women) and 86 young people in order to collect data on gender analysis and the involvement of young people in agriculture. Finally, for purposes of obtaining comparable income data, another visit was made to urban areas to obtain income data on non-agriculture activities in urban areas. In this case, the most appropriate city was Bukavu in DRC, where 60 people involved in four non-agricultural activities were surveyed. The results show that the sale of crops and livestock products are the main components of income for rural households in Kalehe Territory in DRC and Rusizi District in Rwanda. The income sources analysed includes agricultural income of the farm owners, his wife and other members of the household, the latter constitutes a secondary element in the analysis of household income. Some households also receive remittances. The results also show that access to land is problematic for rural farmers in DRC and Rwanda, including women and youth. The farms tend to be relatively small, with an average farm size per household of 3 ha in Kalehe Territory and 1 ha in Rusizi District. In terms of human capital, education levels are low and average household sizes are high. A result of the small farm sizes is relatively low levels of production and consequently low household incomes. This is one of the factors which makes it difficult for a farmer to escape poverty. Compared to alternative non-agricultural activities, we note that the income for this category of people is also low and household expenses are high. Thus, the salary is usually not sufficient to cover the needs of the household. This situation helps to explain why the agricultural sector can better enhance economic resilience in relatively poor households than other economic sectors. Crucially, agriculture has the advantage of assuring household food security. Despite this, there is usually an exodus from rural areas due to poor living conditions. This is usually a seasonal phenomenon, occurring outside of the cropping seasons and provide rural households with additional income. The results of this study highlight the non-participation of women in decision-making at the household level. The Women’s Empowerment Agricultural Index (WEAI) analysis shows that only 8% of women are involved in the decision-making process in their households. Furthermore, the calculation of the WEAI Index shows that men are more empowered than women. As a result, women do not have access to or control over assets such as land and credit. However, men are more involved than women in the decision-making process depending on the determinants of agricultural empowerment considered. The lack of access to credit and other financial support hinders the development of rural women. There is a lack of financial support services to help women undertake both agricultural and non-agricultural activities even though they are the primary labor force and their participation in agricultural activities improves the well-being of the household. It is expected that improved access by women to financial resources (e.g. access to credit, savings facilities as well as public support) will enable households involved in agriculture to advance from subsistence to more commercial-oriented production. The above is what makes a gender-specific approach to agricultural development and transformation critical if the objective of promoting improved livelihoods and ensuring household food and nutrition security is to be achieved. The results also show that young people, on the other hand, are willing to resume agricultural activities provided they have support in terms of training, financing and access to means of production (land, capital, etc). These actions should contribute to making agriculture more attractive to young people and to encourage them to see it as a means to a better future. The results from applying different food security analysis indicators show that the households surveyed in rural areas of DR Congo and Rwanda are food insecure. This is evident from the food insecurity access scale determinant, the dietary diversity score and from their household livelihood strategies. These indicators were used for assessing food and nutrition security because they take full account not only of the consumption status and diet of the household, but also of the behavior adopted by households when faced with a critical situation in their diet. From the combined results we conclude that, in order to achieve a balance in the farmer's household, agricultural development, gender and food and nutrition security are complementary and interdependent. Taking this interdependence into account is necessary to allow for an improvement in the standard of living of the rural population. More equitable participation in decision-making regarding different household assets (resources) can lead to increase in farm productivity and, consequently, to increase in household income, livelihoods as well as improvement in food and nutrition security and well-being of the entire rural community.
dc.description.sponsorshipUniversity of Liege
dc.format.extent322 p.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversity of Liege
dc.subjectLivelihoods
dc.subjectGender
dc.subjectYouth
dc.subjectFood Security
dc.subjectNutrition
dc.subjectRural Communities
dc.subjectDemocratic Republic of the Congo
dc.subjectRwanda
dc.titleDeveloppement agricole, genre et securite alimentaire: une analyse comparative des menages ruraux dans les zones montagneuses du territoire de Kalehe (RDC) et du district de Rusizi (Rwanda)
dc.typeThesis
cg.contributor.affiliationUniversity of Liege
cg.contributor.affiliationInternational Institute of Tropical Agriculture
cg.coverage.regionAfrica
cg.coverage.regionCentral Africa
cg.coverage.countryDemocratic Republic of the Congo
cg.coverage.countryRwanda
cg.identifier.bibtexciteidNEEMACIZA:2023
cg.authorship.typesCGIAR and advanced research institute
cg.iitasubjectAgronomy
cg.iitasubjectFood Security
cg.iitasubjectGender
cg.iitasubjectLivelihoods
cg.iitasubjectNutrition
cg.iitasubjectSmallholder Farmers
cg.notesIITA supervisor: IITA.
cg.publicationplaceGembloux, Belgium
cg.accessibilitystatusLimited Access
cg.reviewstatusInternal Review
cg.usagerightslicenseCopyrighted; all rights reserved
cg.targetaudienceScientists
cg.futureupdate.requiredNo
cg.contributor.acknowledgements« Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier, remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent, effacez » (Boileau N., 1674. De L'art Poétique) L’aboutissement d’un projet est comme le chemin de la croix, souvent périlleux, étroit, long et sinueux. C’est aussi comme la cueillette d’une rose que l’on désire ardemment et dont les épines ne peuvent pas empêcher d’aller au bout de l’objectif. On est souvent très optimiste dans les objectifs qu’on se fixe mais ce qui importe c’est que les points accomplis aient été bien réalisés. Il faut dire qu’avec l’abnégation et la détermination qui m’ont caractérisée, les efforts déployés m’ont amené à bon port. L’accomplissement de cette recherche doctorale a été le fruit de réconforts, de sacrifices consentis, de soutien sans faille et d’immenses amours reçus de plusieurs personnes dont je suis très reconnaissante. Je rends à Dieu, créateur du ciel et de la terre, la gloire, la puissance et la magnificence pour son soutien indéfectible dans ce parcours doctoral, sans son appui, je ne peux rien. Je souhaiterais avant tout témoigner ma profonde gratitude aux membres de mon comité de thèse. Tout d’abord je remercie mon Promoteur le Professeur Philippe Burny d’avoir accepté de diriger cette thèse, d’avoir cru en moi et en cette thématique de recherche, qu’il trouve ici l’expression de mes remerciements pour ses conseils toujours pertinents, pour la confiance qu’il m’a témoignée et pour la prise en compte de mes opinions données en toute autonomie. Ensuite, je remercie grandement Monsieur Berti Fabio de m’avoir offert la chance de réaliser cette recherche passionnante et de m’avoir tant appris, il s’est approprié cette thématique dans l’objectif de m’accompagner à réaliser un travail de qualité (je l’appelais un génie), sa rigueur, sa subtilité et sa curiosité intellectuelle mais aussi son souci de faire de mon travail une thèse ; je lui exprime ma reconnaissance de m’avoir appris à mener une réflexion scientifique, de m’avoir accordé toute son attention et son temps, j’ai bénéficié auprès de lui et de ses expériences, d’un précieux appui scientifique et académique ainsi que des conseils ; mais également d’un encouragement sans faille pendant les moments de doute et cela jusqu’à la fin en dépit de toutes les difficultés inhérentes à cet exercice. Grâce à lui je suis parvenue à m’approprier ce passage de Boileau qui date de 17ème siècle (3 siècles déjà), ça me redonnait le courage à chaque fois que je voulais baisser les bras. Enfin, je remercie les Professeurs Stany Vwima et Baudouin Michel de n’avoir pas hésité de s’impliquer davantage quand il le fallait pour m’aider à avancer. Je suis reconnaissante pour tous les moments où ils ont été disponibles pour répondre à mes questions, pour la documentation qu’ils m’ont transmise, pour les orientations et conseils qui ont été d’une importance capitale pour l’aboutissement de cette thèse, leurs qualités humaines et professionnelles m’ont permis de défier les obstacles et d’aller jusqu’au bout de ce parcours doctoral. Je témoigne ma gratitude au Professeur Philippe Lebailly. Cette thèse n’en serait pas une sans lui. Ses qualités humaines, un but de patience et de confiance à mon égard, son coaching dans la recherche pendant ma formation doctorale m’ont motivé, encouragé, permis d’apprendre par l’action ; ont concouru et donné la forme actuelle à cette oeuvre scientifique. Toutes mes reconnaissances. Je remercie le Professeur Nfuamba Lukeba Fabrice d’avoir accepté de faire partie du jury de cette thèse. Ses critiques et suggestions ont énormément contribué à l’amélioration de la qualité en fonds et forme de ce travail. Je remercie le Professeur ordinaire Jan Bogaert qui, malgré ses multiples occupations a gentiment accepté de présider le jury de ma thèse. Mes remerciements s’adressent également aux personnels de l’Unité d’économie et développement rurale, Madame Nadine Stoffelen, Madame Christine Fadeur, Madame Hop et Madame Cécile Brulard pour leur assistance administrative et scientifique durant ma formation doctorale. Je me souviendrai toujours de leurs phrases pendant des moments compliqués pour moi à l’unité « Angélique, prends le temps de te reposer, garde un peu de forces tu en aura encore besoin… » me disait Nadine. La fameuse question de madame Hop chaque midi : « Tu ne manges pas ? ça va tu n’as plus froid ? Et Christine qui me disait « Nous avons le souci que tu finisses ta thèse Angélique, n’hésites pas à chaque fois que tu as besoin d’un coup de main… ». La grande sympathie de ces dames, leur enthousiasme et soutien resteront toujours gravés dans ma mémoire. Je remercie grandement les responsables de la Maison Internationale (la MNS), Monsieur Thierry H. et Madame Alix R. pour toutes les fois qu’ils ont répondu présents à mes demandes sous toutes les formes. Je présente mes sincères remerciements à l’IITA (International Institute of Tropical Agriculture) à travers son Directeur Général le Professeur Docteur Nteranya Sanginga Emmanuel, c’est de lui que m’est venue l’idée de faire une thèse, il m’a donné le goût de la recherche, il m’a poussée et encouragée à aller jusqu’au bout de ce parcours doctoral, à me fixer les objectifs et à tout faire pour les atteindre, il m’a appris à aller au-delà de ce qui paraissait évident, il me remettait toujours sur la bonne voie à chaque fois que j’étais au point de me disperser, il m’a souvent dit « Neema, attention, un objectif à la fois, finis d’abord ta thèse, unanisikiya ?», cette phrase me remettait à l’ordre surtout lorsque je pensais à autre chose ou à vouloir remettre ma thèse à plus tard. ꞌꞌun objectif à la foisꞌꞌ est devenu mon slogan de référence. Il m’a écouté à chaque fois que j’avais des inquiétudes, il a été quelqu’un sur qui je pouvais me confier, sur qui je pouvais compter pour partager mes joies et mes peines. Cette thèse n’aurait probablement pas abouti sans l’appui financier de deux institutions que je remercie grandement : l’Université de Liège qui a financé mes séjours en Belgique et l’IITA qui, à travers le projet CIALCA a financé mes recherches sur terrain et qui m’a accordé une bourse supplémentaire de finalisation de la thèse. De manière particulière, j’adresse mes remerciements au Docteur Rhys Manners qui a cru en moi depuis le début de cette thèse et qui m’a rassuré que cette thèse doit aboutir, au Docteur Kinche Kokou ainsi qu’à tous les membres de direction de l’IITA-Rwanda et de IITA-RDC pour leur assistance technico-financière qui a permis que ce travail s’achève dans de meilleures conditions. Je remercie beaucoup Monsieur Gervais Gashaka de RAB/Rwanda et Monsieur Eric Mugabo de IITA/Rwanda de m’avoir soutenu en me facilitant la collecte des données au Rwanda, une zone inconnue pour moi, ils m’ont permis de retrouver mes enquêtés, de me familiariser avec eux et de me sentir à l’aise dans mes discussions avec les personnes qui étaient étranges pour moi. Ils ont été là pour m’écouter, leurs échanges en cours de route et le soir en revenant, leurs petites histoires des agriculteurs du Rwanda m’ont permis de comprendre la zone d’étude et le mode de vie de la population rwandaise, de compléter mes informations et de rendre encore plus fiables mes données de thèse, je les remercie pour les moments de convivialité et leur disponibilité, nous avons enduré ensemble les difficultés pendant la période de Covid-19, ce n’était pas évident pour nous de nous en sortir. Ils se sont approprié ma recherche et m’ont aidée à passer cette étape difficile de ma thèse. Leur humour et encouragements m’ont permis d’atteindre mes objectifs. Murakoze na Imana ibahe umugisha ! Mes remerciements s’adressent au comité de gestion de l’Université Evangélique en Afrique (UEA/Bukavu) à travers son Recteur le Professeur Mushagalusa Nacigera Gustave, qui a manifesté l’amour et l’attachement à son métier et à sa patrie, en bravant des difficultés de plusieurs ordres pour nous assurer une formation complète, convenable, et ceci faisant, il a manifesté un professionnalisme exemplaire au cours de l’exercice de son métier par son implication et son souci pour la formation de l’élite intellectuelle. Merci pour le soutien moral et pour l’appui à mes recherches de terrain en RDC. Que tout le corps académique et scientifique trouve ici l’expression de ma reconnaissance. Ma gratitude à Madame le Secrétaire Général académique de l’Université Evangélique en Afrique, Professeure Dr Ngongo Kilongo Fatuma Majoie. Je lui exprime ma joie pour l’assistance et l’amour, pour le souci qu’elle a manifesté et pour les conseils sans lesquels cette thèse n’aurait pas abouti. Elle m’a porté pendant les moments de solitude en me consolant, son sens maternel faisait qu’elle connaissait déjà quand quelque chose n’allait pas, elle me réconfortait par ses prières, ses chansons, etc. Elle me disait toujours en souriant « ma belle, courage et sois forte… », elle le répétait 3 fois. Elle était toujours là quand il le fallait, quand j’avais vraiment besoin de quelqu’un pour pleurer, elle me redonnait sourire et tant que je n’avais pas souri, elle n’arrêtait pas de me parler ; elle était par ce fait devenue une amie auprès de qui je pouvais me défoulais. Ma profonde gratitude et ma reconnaissance à Monsieur Kikanda Ghislain, son implication, sa passion et son appui inébranlable à chaque étape de cette thèse et dans les moments les plus difficiles sont inestimables. Il a développé une approche pour me permettre de me contenir, il m’a permis de comprendre qu’est-ce que c’est avoir des objectifs, il a cru en moi et m’a poussé à aller jusqu’au bout. Il m’a témoigné son soutien et a été là pendant les moments de débordement et de désespoir, il a été disponible toutes les fois que j’en avais besoin, il m’a écouté et m’a poussé à aller jusqu’au bout de cette aventure. Il n’arrêtait pas de me répéter ces phrases « prends le temps de te reposer, nourris-toi et quand tu le peux, va voir le médecin. Et puis finis ta thèse… ». La pertinence de ses conseils et son soutien ont été décisifs et je suis fière de l’avoir écouté. Au frère de la charité de l’Institut Technique Fundi Maendeleo (ITFM/Bukavu), le Frère Éric Claeys (que j’appelle affectueusement mon protecteur), il avait cru en moi depuis que je suis toute petite. C’est grâce à lui que je suis arrivée à ce niveau, son amour, ses conseils, ses encouragements, ses appels téléphoniques tous les dimanches soir seulement pour me dire « Neema wangu, nakujuwa utaweza. Le temps passe tellement vite, voilà tu es à ta troisième année, kina mwanzo kina mwisho…, encore un peu d’efforts et bientôt tu auras ton grand diplôme et tu seras Docteur. Najuwa utamaliza mbio… ». Il me l’a dit le nombre de dimanches pendant 3 ans, je lui suis reconnaissante et je sais combien il est fier de la petite fille qu’il a éduquée et en qui il a investi. Jamais il ne le regrettera. Merci à la famille Claeys, la famille de Magda et Christian Claeys, la famille de Imelda Claeys et Wilfried. Ils m’ont accueillie en Belgique depuis mon Master de spécialisation, ils m’ont encadrée et m’ont acceptée comme leur propre fille, chez eux j’allais me ressourcer en passant des moments paisibles, ils m’ont été très proches, m’ont supporté et encouragé à aller au bout. Merci au Frère Rodrigue Sadiki, au couple Laetitia Furaha et papa Mignat pour leur soutiens et encouragements. Ma reconnaissance à Maman Félicité Naweza, Maman Julie Neema Mushengezi et Maman Charlotte Sanginga, mes modèles et sources d’inspiration, pour l’affection qu’elles n’ont jamais cessée de me témoigner, merci pour le souci et pour toutes les fois qu’elles m’ont poussée à faire mieux. J’ai beaucoup bénéficié d’elles et j’ai beaucoup puisé de leur sagesse que je ne saurai pas tout reprendre mais je suis reconnaissante pour leur présence à mes côtés durant les moments de peine et de faiblesse, vous m’avez haussé le moral et je ne vous remercierai jamais assez. Mes sincères remerciements s’adressent au Docteur Gidéon Onumah, qui grâce à la lecture critique et à la vérification de mon manuscrit s’est approprié ma thématique de recherche, je l’ai très vite nommé « my external supervisor ». Je l’ai croisé au moment où le stress avait pris le dessus sur moi, il s’est disponibilisé et m’a écoutée sur tous les aspects, il a été là pour me tenir la main et me pousser à avancer. Il m’a souvent dit “Angelique, a couple of things, don’t waste your energy on worrying about things which are beyond your control, don’t stress you will lose sleep and upset people who are close to you; focus your energy on what you know you need to, look beyond the defence, at your career and what you need to do... I will be proud to call you Doctor Angelique, it will sound great, like the sound of a great victory…”. Je le remercie pour ses conseils qui m’ont stimulée et m’ont permis de retrouver la sérénité. Je tiens enfin à remercier toutes les personnes qui, par leurs conseils, leur soutien, ou simplement par leur présence, m’ont conduit à la réalisation de cette thèse, les amis, les collègues de la faculté et collègues doctorants, et qui de près ou de loin m’ont soutenu durant les périodes difficiles que j’ai traversées. Je dis merci à Père Hugues Mbati pour sa disponibilité et son soutien sans faille, ses encouragements (son fameux : « va travailler ») et son humour toujours de bon goût ; merci à Romain Delloue d’avoir cru en moi, pour son accompagnement et son soutien le long de ce parcours, à Bertrand Goumbri pour son apport et ses conseils précieux lors des analyses statistiques des données, au Dr Bosco Bashangwa Mpozi de l’Université Espoir d’Afrique et à Fidèle Mulumeoderhwa Munyakazi. Leur présence m’avait permis de gravir les montagnes et contempler la beauté des sommets. Je remercie donc de manière collective tant de personnes rencontrées que je ne saurais pas citer de manière individuelle, vouloir les citer tous serait téméraire car l’oubli d’une seule me tourmenterait. Je leur demande de trouver dans ces mots simples le témoignage de ma profonde reconnaissance. Toutefois, j’aimerai dire merci de manière particulière aux doctorants Soumaila Sawadogo et Waselin Salomon ; Joseph Kambire, Alfred Kouassi et Christian Sebisaho, pour leur sympathie et assistance qu’ils ont manifestées envers moi durant cette période de formation doctorale. Quelles que soient les circonstances que l’on rencontre dans la vie, on est appelé à dire merci à ceux qui en ont fait partie, même quand certaines catégories des personnes nous tournent le dos et prennent une autre direction susceptible de nous porter préjudice, voire nous détruire à tout prix, il est sage de garder de la hauteur. Merci pour la tristesse, la haine, la vengeance, la rancoeur, l’ingratitude, etc., qui ont été une grande leçon de vie. Avec toutes les émotions ressenties je renouvelle ma force, je pardonne et j’avance grâce à Dieu pour un avenir plus radieux. Aucun mot ne conviendrait pour exprimer mes sentiments de gratitude à mes parents Déodate Nsimire et Déogratias Ciza, ils m’ont privilégié et m’ont témoigné leur amour, merci aux prières et sourire de ma mère, au courage de mon père, à l’empathie de mes frères et soeurs Benjamin Gulimwentuga, Jean-Claude Murhula Ciza, Valerie Ciza, Byamungu Erick-Eric’s son, Dadah-Gisèle Ciza, Da Furah Ciza, Françoise Nyenyezi et Rosalie Ciza, ils n’ont cessé de m’encourager. Ils m’ont fait vivre une ambiance familiale malgré la distance. Je les remercie tous infiniment. J’exprime mon amour inconditionnel, ma reconnaissance et mon respect à mes fils Joseph Mwikubagirhe, Adrien Bashige, Gaël Sanginga et à ma fille Marie Nabintu pour les grands sacrifices consentis pendant ces quelques années riches en événements. Ils m’ont permis de tenir à mes convictions au cours de toutes ces années et de réaliser ce rêve, depuis le début de cette thèse ils ont été ma plus grande motivation, chaque fois que je pense à eux, je sais pourquoi j’existe… sans leur amour et leurs petites voix qui résonnaient dans ma tête à chaque fois que je déprimais, je ne saurai pas trouver la force d’aller au bout de ce parcours doctoral, ils ont été ma source de motivation, ils seront mon essence pour la vie et mon énergie pour progresser. JE LEUR DÉDIE CETTE THÈSE !


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